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Alors qu’une éditorialiste accuse le président des Etats-Unis de l’avoir violée, celui-ci s’est défendu dans un entretien au site politique américain The Hill, lundi 24 juin.
E. Jean Carroll, une éditorialiste américaine, a affirmé avoir été violée par Donald Trump dans la cabine d’essayage d’un magasin de luxe à New-York, dans les années 1990. D’après RTL, elle aurait également parlé de sa présumée agression sexuelle dans un ouvrage autobiographique, "What Do We Need Men For ? A Modest Proposal" (Pourquoi avons-nous besoin des hommes ? Une proposition modeste).
Lors d’une interview accordée à un site politique américain, lundi 24 juin, le locataire de la Maison-Blanche a réagi à ces accusations. Celui-ci a d’abord indiqué que l’éditorialiste, aujourd’hui âgée de 75 ans, n’était pas son genre. Puis, il a assuré n’avoir jamais fait une chose pareille.
Donald Trump déplore le fait que des gens puissent inventer de telles choses, d’autant plus qu’il n’avait jamais rencontré cette dame, et qu’il ne savait rien d’elle, selon ses déclarations écrites après la publication du témoignage d’E. Jean Carroll. Le président américain dénonce un "mensonge complet".
Le milliardaire républicain estime par ailleurs que l’éditorialiste tenterait juste de vendre un nouveau livre en évoquant ce présumé viol dans son ouvrage.
E. Jean Carroll est au moins la seizième femme à avoir accusé le président des Etats-Unis d’agression sexuelle avant son élection à la présidence. Mais celui-ci avait toujours nié ces allégations.
