Kamala Harris et Donald Trump multiplient les attaques et les apparitions publiques pour mobiliser leurs partisans à moins d’un mois de l’élection présidentielle du 5 novembre. La campagne électorale, marquée par des débats houleux et des sujets polarisants, se concentre sur les États clés qui détermineront l’issue du scrutin.
Le 5 novembre prochain, les citoyens américains se rendront aux urnes pour élire le 47e président des États-Unis, qui succédera au démocrate Joe Biden. À moins d’un mois du scrutin, Kamala Harris et Donald Trump intensifient leurs attaques.
Lors d’une apparition dans le podcast populaire "Call Her Daddy", Kamala Harris a vivement critiqué Donald Trump, notamment sur ses propos concernant l’avortement. Accusée par son rival d’être favorable à l’"exécution de bébés" dans les derniers mois de grossesse, elle a répliqué, évoquant des "mensonges". La vice-présidente démocrate a rappelé les positions controversées de M. Trump sur l’avortement, soulignant que cet homme le "même qui a dit que les femmes devaient être punies pour avoir avorté".
De son côté, Donald Trump a organisé un rassemblement dans le Wisconsin, un État important pour la présidentielle américaine. Qualifiant Kamala Harris d’"incompétente", il a, par exemple, critiqué la gestion fédérale des catastrophes naturelles. Le Républicain a, par ailleurs, martelé ses promesses de réduction d’impôts et de contrôle de l’immigration. Il a également profité de l’occasion pour inciter ses partisans à participer au vote anticipé.
Alors que les sondages montrent une compétition serrée, la bataille se joue dans les sept États clés, dont la Pennsylvanie, le Nevada, et la Géorgie. Dans sa campagne, Kamala Harris bénéficie du soutien d’une figure influente comme Barack Obama, qui prévoit d’intervenir dans plusieurs États pour rallier les électeurs démocrates. Aux États-Unis, le système de vote repose sur un suffrage universel indirect, ce qui signifie que l’élection présidentielle n’est pas déterminée directement par les voix des citoyens, mais par celles des grands électeurs, dont le nombre varie d’un État à l’autre.