Selon un rapport du fonds d’indemnisation des victimes, paru le mardi 07 septembre, davantage de personnes sont mortes de maladies liées aux attentats du 11 septembre 2001 que les attaques.
Depuis 2011, plus de 67 000 demandes d’indemnisation ont été adressées à ce fonds. Ces demandes proviennent de personnes qui se trouvaient à proximité des lieux touchés par les attaques d’al-Qaida en 2001, et qui ont développé des pathologies. Ce sont donc des habitants ou des travailleurs qui se trouvaient à côté des tours jumelles du World Trade Center, à New York. Pour rappel, leur effondrement avait dégagé des fumées toxiques ayant recouvert la zone durant des semaines.
Environ la moitié des dossiers concernent des personnes atteintes d’un cancer et 3 900 ont été déposés au nom d’individus décédés. Comme le rapportent Le Figaro et d’autres médias français, Rupa Bhattacharyya, la responsable du fonds, note : "ça veut dire que le bilan des personnes dont la mort semble avoir été causée par des maladies liées au 11-Septembre est désormais supérieur à celui des personnes mortes le 11-Septembre".
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Le 11 septembre 2001, environ 3 000 personnes ont perdu la vie après le détournement de quatre avions de ligne, dont deux se sont écrasés dans les gratte-ciels de Manhattan, un sur le Pentagone et un autre dans une zone boisée de Pennsylvanie.
Peu après, un fonds d’indemnisation avait été mis sur les rails, pour les proches des disparus et les survivants. Dix ans plus tard, une loi l’avait relancé et élargi à de nouveaux publics après l’apparition de cancers chez des pompiers et des personnes ayant nettoyé les dégâts à New York.
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