Meta, le nouveau nom du groupe de Mark Zuckerberg, a alerté près de 50 000 militants, dissidents et journalistes qui ont pu être espionnés, et ce, après avoir fermé 1 500 comptes Facebook et Instagram liés à des "cyber-mercenaires".
Quelque 1 500 comptes Facebook et Instagram ont été utilisés par des "cyber-mercenaires" pour l’espionnage de 50 000 militants, dissidents et journalistes pour le compte de clients dans le monde entier. Meta, le nouveau nom du groupe de Mark Zuckerberg, affirme avoir fermé ces comptes. Dans la foulée, les personnes qui ont pu être visées ont été informées. "Ces cyber-mercenaires prétendent souvent que leurs services ne ciblent que les criminels et les terroristes", est-il indiqué dans le rapport de Meta repris par 20 Minutes. "Leur ciblage est en fait sans distinction et inclut des journalistes, des dissidents, des critiques de régimes autoritaires, des familles de membres de l’opposition et des militants des droits humains", poursuit l’entreprise.
Dans la plupart des cas, les cyber-mercenaires créent de faux comptes sur les réseaux sociaux. Ils peuvent alors rassembler plus d’éléments personnels en rejoignant les groupes ou conversations auxquels ces personnes participent. Pour obtenir plus d’informations, les entreprises font tout pour gagner la confiance de leur cible et les dupent ensuite en leur envoyant des liens ou des pièces jointes piégés. Ce qui leur permet ensuite d’accéder, frauduleusement, à leurs téléphones ou ordinateurs. Pour le parlementaire démocrate et président d’un comité sur le renseignement au Congrès américain, Adam Schiff, cette annonce de Meta "indique clairement qu’il faut faire davantage pour arrêter ce marché de mercenaires".
Lire toute l’actualité dans le monde