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Le mardi 1er novembre, Guillermo Lasso, le président équatorien, a instauré l’état d’urgence dans deux provinces côtières où la violence liée à des gangs de la drogue est montée d’un cran. Au moins cinq policiers ont été tués quelques heures avant l’intervention du chef d’État.
"Je déclare l’état d’urgence dans les provinces de Guayas et d’Esmeraldas, et un couvre-feu à partir de 21H00", a déclaré Guillermo Lasso dans un discours diffusé à la télévision et à la radio. Selon les médias nationaux comme Le Figaro, la Constitution permet au président de déclarer l’état d’urgence et faire appel à l’armée quand le pays doit faire face à de sérieux troubles locaux.
De son côté, le ministère de l’Intérieur a souligné que les attaques de mardi ont fait "cinq morts parmi les policiers" à Guayaquil, centre économique du pays et capitale du Guayas (sud-ouest).
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Dans un premier temps, Juan Zapata, le ministre de l’Intérieur, avait fait était de deux morts chez les policiers à Guayaquil, et deux autres blessés. Les deux agents ont été abattus par balles à bord de leur voiture à Guayaquil. Les deux autres ont été blessés dans une attaque contre un commissariat de la même ville au petit matin. Cet attentat est une réponse à un transfert de 200 prisonniers, selon la police.
D’après l’administration pénitentiaire concernée, huit gardiens de prison avaient été pris en otages à Esmeraldas, dans le nord-ouest de l’Équateur. "Il s’agit d’une réaction du crime organisé", a précisé Juan Zapata, et qu’il y avait eu au total neuf attaques.
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