Le ministère équatorien de la Santé a annoncé, dimanche 17 mai, un premier cas de contamination au coronavirus parmi les indigènes waorani, qui vivent en Amazonie. Il s’agit d’une jeune femme âgée de 17 ans.
Depuis deux mois, l’Equateur vit dans le confinement pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus. C’est l’un des pays latino-américains les plus touchés par l’épidémie, avec plus de 33 000 cas et environ 2 700 morts. D’après les médias, un premier cas de Covid-19 a été détecté dans la communauté waorani.
Le ministère de la Santé de l’Equateur a précisé dans un communiqué qu’il s’agit d’une jeune femme de 17 ans, enceinte. Elle aurait eu les premiers symptômes de la maladie le 4 mai. La patiente a été admise dans un hôpital de Quito où "elle est isolée". Le communiqué ne donne cependant aucun détail sur son état de santé.
Une quarantaine de personnes de la communauté de Miwaguno (est de l’Equateur), avec lesquelles la jeune femme a eu des contacts, a été jointe par le gouvernement après la détection de ce premier cas de Covid-19 dans la communauté waorani. "A cette date, six d’entre eux présentent des symptômes", selon le ministère de la Santé.
Dans un communiqué de l’ONG Alliance pour les droits humains de l’Equateur, des organisations waorani ont tiré la sonnette d’alarme. Elles s’inquiètent de la situation des indigènes face au coronavirus, car ils n’auraient "pas les défenses qui leur permettent de résister et de générer des anticorps pour combattre" ce genre de maladie. La propagation de ce virus pourrait donc être "catastrophique et hautement létale" pour eux, note Le Figaro.
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