De retour au Brésil trois mois après l’assaut par ses partisans dans la capitale, Jair Bolsonaro est dans le collimateur de la justice. L’ancien Président devra témoigner sur les émeutes du 8 janvier dernier.
Les partisans de Jair Bolsonaro refusaient la défaite de l’ex-président d’extrême droite face à Luiz Inacio Lula da Silva. Le 8 janvier dernier, soit une semaine après l’investiture du nouveau dirigeant du Brésil, ils avaient pris d’assaut le Palais présidentiel, le Congrès et la Cour suprême. Les émeutes, menées à Brasilia, avaient suscité une grande inquiétude par rapport à la sécurité et la stabilité politique du pays.
Après un exil de trois mois aux États-Unis, Jair Bolsonaro est rentré au Brésil fin mars. Vendredi 14 avril, un juge de la Cour suprême a ordonné son audition par la police fédérale afin que l’homme politique puisse s’expliquer sur son rôle dans les événements du 8 janvier. M. Bolsonaro devra être entendu dans un délai maximum de dix jours, précisent les médias.
Cette convocation par la police marque une étape importante dans l’enquête sur les émeutes de Brasilia. Elle témoigne de l’importance de l’État de droit et de la nécessité de rendre des comptes pour les actes commis en violation des lois et des règles en vigueur. Cette action judiciaire montre aussi l’engagement du pays à lutter contre la violence politique et à promouvoir la stabilité politique et sociale.