En moyenne, un événement extrême frappe les États-Unis toutes les trois semaines, une fréquence qui a augmenté par rapport aux années 1980.
Le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a déclaré en septembre dernier que l’humanité a "ouvert les portes de l’enfer". Aux États-Unis, une nouvelle étude scientifique, publiée dans la revue Nature le 15 novembre, souligne les effets alarmants du dérèglement climatique. Le cinquième rapport d’évaluation nationale du climat américain révèle que le pays est maintenant touché par des catastrophes majeures toutes les trois semaines en moyenne, comparé à une fréquence de une tous les quatre mois dans les années 1980.
De 2018 à 2022, les États-Unis ont connu 89 événements extrêmes, générant des coûts astronomiques avoisinant près de 150 milliards de dollars (environ 137 milliards d’euros) chaque année. Ces chiffres ne tiennent même pas compte des pertes humaines et des coûts associés aux soins de santé, rapporte Le Huffington Post. "Dans toutes les régions des États-Unis, les températures augmentent et les vagues de chaleur durent plus longtemps", souligne Antonio Guterres.
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Les sécheresses s’allongent, entraînant une diminution de la productivité agricole et mettant à l’épreuve les systèmes d’approvisionnement en eau. Parallèlement, des incendies de forêt plus étendus et plus dévastateurs compromettent la qualité de l’air. En 2023, considérée comme l’année la plus chaude jamais enregistrée sur la planète, les États-Unis ont été confrontés à une série d’inondations, de tornades et d’ouragans. Bien que ces phénomènes soient naturels, le dérèglement climatique en accentue l’intensité et la fréquence.
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