Pendant les cinq derniers mois de 2021, l’humanité vivra à crédit, car toutes les ressources que la planète peut renouveler sur une année ont été consommées.
L’effet positif de la Covid-19 sur l’environnement n’a été que de courte durée. Ce jeudi 29 juillet marque le "Jour du dépassement" mondial, selon les calculs du Global Footprint Network, institut de recherche internationale établi en Californie. L’année dernière, sous l’effet de l’épidémie de la Covid-19, il a reculé de trois semaines pour tomber le 22 août. Il est donc retourné à son niveau de 2018 et 2019, rapporte 20 Minutes. Pour les cinq derniers mois de l’année, l’humanité est donc contrainte de vivre à crédit après avoir épuisé toutes les ressources que la planète peut renouveler sur une année. Il faudrait l’équivalent de 1,7 planètes Terre pour assurer les besoins environnementaux actuels.
Le Global Footprint Network détermine cette date sur la base de trois millions de données statistiques issues de 200 pays, a déclaré WWF France. Le think-tank évalue également l’empreinte écologique de l’humanité. "C’est-à-dire la quantité de ressources naturelles [terres agricoles, réserves halieutiques, forêts…] qui sont nécessaires, à l’échelle mondiale, pour satisfaire nos besoins alimentaires, nos besoins en bois, assurer le développement des villes…", a expliqué Arnaud Gauffier, directeur des programmes du WWF.
Selon les calculs du Global footprint network, les émissions totales de gaz à effet de serre reportées étaient de 5,8 % fin 2020, soit inférieures à celle de 2019. Le think-tank anticipe une hausse de 6,6 % de l’empreinte carbone pour 2021 par rapport à l’an dernier.
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