À l’approche de l’élection présidentielle américaine (5 novembre) Kamala Harris a exprimé à nouveau, le dimanche 20 octobre, des doutes sur les compétences mentales et morales de Donald Trump.
Kamala Harris a affirmé que Donald Trump "avilit" la fonction présidentielle aux États-Unis, en réaction aux propos de l’ancien président qui l’avait qualifiée de "vice-présidente de merde" pendant un meeting la veille. "Le président des États-Unis doit définir un standard, non seulement pour notre nation, mais aussi pour […] le rôle que joue notre nation dans le monde", a-t-elle dit chez MSNBC. Pour la démocrate, le comportement du républicain, "un ancien président des États-Unis avilit vraiment la fonction présidentielle", rapportent les médias français comme 20 Minutes.
Lors d’une question sur sa gestion des attaques répétées de Donald Trump, Kamala Harris a mis l’accent sur l’importance du rôle présidentiel, qui dépasse le cadre de Washington. Elle a rappelé que représenter les États-Unis confère une autorité et une légitimité pour défendre des valeurs comme la démocratie et l’État de droit à l’échelle mondiale. Le milliardaire, selon elle, ne devrait plus occuper cette position, estimant qu’il n’en est plus digne.
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À quelques jours de l’élection présidentielle américaine, Donald Trump intensifie ses attaques contre Kamala Harris lors de ses meetings, appelant ses partisans à exprimer leur colère envers elle de manière insultante. Pendant ce temps, le vote anticipé bat son plein dans de nombreux États-clés, décisifs pour la victoire finale.
Trump multiplie les discours virulents, visant non seulement Harris, mais aussi le gouvernement actuel, les médias et les migrants. De son côté, Kamala Harris a célébré ses 60 ans dans des églises en Géorgie avant de rejoindre la Pennsylvanie, un autre État crucial pour les deux candidats.
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