L’association écologiste Greenpeace a accusé l’entreprise The Coca-Cola Company d’être le premier pollueur plastique au monde.
Le géant The Coca-Cola Company a reconnu produire 3 millions de tonnes de plastiques par an. Il est ainsi accusé d’être le plus gros pollueur au monde par l’association écologiste Greenpeace.
Face à cette situation, l’entreprise a annoncé qu’elle va lancer un premier test de bouteilles en papier en Hongrie. Cette étude va être réalisée auprès de 2 000 consommateurs durant le deuxième trimestre.
Comme le note le journal Le Parisien, ce prototype de bouteille a été développé grâce à un partenariat entre les scientifiques du centre de recherche et développement de Coca-Cola à Bruxelles et la société danoise The Paper Bottle Company (Paboco).
D’après Stijn Franssen, responsable de l’innovation en matière d’emballage pour la R&D EMEA chez Coca‑Cola, une bouteille en papier ouvre un tout nouveau monde de possibilités d’emballage. "Nous sommes convaincus que l’emballage en papier a un rôle à jouer dans l’avenir", a-t-il renchéri.
Le géant a, de son côté, expliqué que le prototype actuel consiste en une coque en papier avec une couche intérieure en plastique et un bouchon en plastique recyclable. Le but de ce test est la mise au point d’une bouteille qui puisse être entièrement recyclée comme du papier.
Depuis 2018, The Coca-Cola Company s’est fixé des buts ambitieux en matière d’environnement.
En effet, elle a décidé de collecter 100% de ses emballages en Europe d’ici 2025. L’entreprise souhaite également que ses emballages soient 100 % recyclables. Pour les bouteilles en verre ou les canettes en aluminium, ils sont déjà 100 % recyclables, mais le problème provient essentiellement de la manière de les collecter. Par ailleurs, d’ici 2023, la société veut que tous ses conditionnements en plastique contiennent au moins 50 % de matériaux recyclés.
Outre ces mesures, Coca-Cola European Partners (CCEP) a aussi indiqué, début 2020, vouloir investir 250 millions d’euros dans ses sites européens. Cette somme qui sera investie dans les trois ans, servira à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. Ainsi, la société compte atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2040.
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