Illustration/SIPA
L’anticorps pourrait permettre d’élaborer un vaccin contre les trois souches du virus.
La découverte d’un anticorps d’un survivant d’Ebola constitue un grand pas dans la lutte contre ce virus. Il s’agit d’une découverte d’envergure face à la flambée du virus Ebola en Afrique de l’Ouest qui a fait plus de 11 000 morts sur le continent entre 2013 et 2016. Les apparitions sporadiques de la maladie dans les trois zones de santé : Bikoro, Iboko et Wangata entre le dimanche 1er avril et le dimanche 03 juillet 2018 ont mis les scientifiques, ainsi que les organismes de santé, sur le qui-vive.
Les recherches scientifiques conduites par l’équipe de Kartik Chandran, professeur d’immunologie à l’Albert Einstein College of Medicine à New York ont débouché à la découverte "d’un anticorps capable de neutraliser les trois souches du virus Ebola touchant l’homme". Les informations recueillies par le journal Le Parisien sur les propos d’Erica Ollmann Saphire, de l’Institute for Immunology en Californie, vont dans le même sens : "La structure moléculaire révèle que l’anticorps arrive à atteindre une poche cachée, encastrée du virus".
Si l’essai conduit par l’OMS en 2015 a été efficace contre une seule des souches du virus, cette dernière découverte constitue un grand pas vers la création d’un vaccin universel contre l’Ebola, qui est une maladie mortelle.