Selon les autorités sanitaires, l’origine de la contamination pourrait être liée à des oignons.
La chaîne de restauration rapide McDonald’s est critiquée aux États-Unis après l’hospitalisation de plusieurs personnes, dont une a perdu la vie. Tous les cas concernent des clients qui avaient consommé des repas dans l’un de ses établissements. Les analyses révèlent que la source de la contamination serait des oignons, où la bactérie E. Coli a été identifiée. Dimanche 27 octobre, McDonald’s a annoncé la reprise imminente de la vente de ses hamburgers dans les régions touchées par la contamination à l’Escherichia coli, après que des tests n’ont révélé aucune trace de la bactérie. Environ 75 personnes ont été touchées après avoir mangé dans l’un des restaurants de la chaîne, dont au moins 22 ont nécessité une hospitalisation.
Des investigations menées par l’Agence américaine de contrôle alimentaire et pharmaceutique (FDA) ont établi un lien possible entre l’épidémie d’E. coli et des oignons fournis par le sous-traitant Taylor Farms. En réponse à cette information, McDonald’s a immédiatement suspendu ses approvisionnements en oignons de cet exploitant. Des excuses ont été présentées, et des plaintes ont déjà été déposées par plusieurs victimes présumées. Au cours du week-end, McDonald’s a reçu des résultats de tests négatifs du département de l’Agriculture de l’État du Colorado. Les autorités ont informé McDonald’s qu’aucun test supplémentaire ne serait réalisé, selon un communiqué de l’entreprise. "Le problème paraît circonscrit à un ingrédient et une zone géographique", a déclaré McDonald’s, qui reste confiant que tout produit lié à cette contamination a été retiré de sa chaîne d’approvisionnement.
Les oignons en question n’étaient utilisés que pour le célèbre hamburger Quarter Pounder, connu sous le nom de Royal Cheese en France. McDonald’s avait suspendu la vente de ce hamburger dans environ 900 restaurants du Colorado et dans 11 autres États américains. Le groupe prévoit de reprendre la commercialisation du Quarter Pounder cette semaine. "Je sais que notre relation repose sur la confiance", a déclaré Joe Erlinger, président de McDonald’s États-Unis, dans une vidéo diffusée dimanche. Il s’est excusé au nom de la chaîne et a assuré que, grâce aux mesures prises pour retirer les ingrédients suspects, il est désormais "sûr de manger chez McDonald’s."
Source : Lavoixdunord.fr