Ron Sachs - CNP/Newscom/SIPA
Jeudi 9 janvier, Donald Trump a donné une conférence de presse à la Maison Blanche. Il a apporté plus d’informations concernant l’attaque visant le général iranien Q. Soleimani.
Jeudi 9 janvier, Donald Trump a annoncé la principale cause de l’assassinat du général iranien, Qassem Soleimani, durant une conférence de presse, rapporte Le Figaro. Il a indiqué que les Etats-Unis ont décidé de l’abattre à cause d’un complot visant à "faire exploser l’ambassade américaine à Bagdad". Avec cette déclaration, ils ont apporté plus d’informations sur les raisons de l’assassinat de ce commandant iranien. Car, avant cette annonce, le dirigeant américain a seulement souligné l’échec des projets que Q. Soleimani a préparés.
Devant des journalistes, le chef d’Etat américain a souligné avoir attrapé un monstre absolu. "Nous l’avons supprimé, et cela aurait dû être fait il y a bien longtemps. Nous l’avons fait parce qu’ils envisageaient de faire exploser notre ambassade", a-t-il précisé. Selon lui, cette frappe contre l’un des personnalités du régime iranien était aussi une riposte à l’attaque à la roquette contre une base militaire irakienne. En effet, en décembre, un civil américain a été tué lors de cette agression, menée par une milice pro-Téhéran.
Selon des dirigeants américains, Q. Soleimani aurait en partie orchestrée cette attaque, suivie par de violentes manifestations de partisans de milices chiites pro-Iran devant l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad. D’après D. Trump, le général iranien souhaitait que cette mobilisation s’embrase. "Il s’agissait d’un complot parfaitement organisé. Et vous savez qui l’a organisé. Cet homme n’est désormais plus", a-t-il affirmé.
Ces propos du numéro un américain, ont été confirmés par un haut représentant du département américain de la Défense. Sous couvert d’anonymat, il a toutefois, refusé de donner plus de détails sur les renseignements dont disposaient les services américains. Il a seulement noté que Q. Soleimani a visé de faire exploser l’ambassade des Etats-Unis à Bagdad.
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