Dimanche 22 décembre, devant un public de jeunes conservateurs réunis à Phoenix, le président élu des États-Unis a affirmé que la politique officielle du pays reconnaîtra uniquement deux genres : homme et femme. Cette déclaration s’inscrit comme un élément clé de sa campagne présidentielle.
Donald Trump a exprimé son objectif de s’attaquer au "délire transgenre" dès le début de son nouveau mandat le mois prochain. Cette déclaration s’inscrit dans une série de positions du camp républicain contre les droits LGBTQ+. Le milliardaire a assuré que le jour même de son investiture, le 20 janvier 2025, qu’il signera "des décrets pour mettre fin aux mutilations sexuelles des enfants, exclure les transgenres de l’armée et les exclure des écoles primaires, des collèges et des lycées". Le président élu a appuyé : "la politique officielle des États unis sera qu’il n’y a que deux genres, homme et femme", rapportent les médias français comme Le Monde. Donald Trump s’était exprimé dans la ville de Phoenix, dans le sud-ouest des États-Unis, devant plusieurs jeunes partisans conservateurs.
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Aux États-Unis, les traitements hormonaux pour mineurs, qui visent à retarder la puberté et non à "changer de sexe" comme le prétend Donald Trump, ainsi que la participation des femmes transgenres aux sports féminins, alimentent de vifs débats. Durant sa campagne, le républicain a dénoncé ce qu’il qualifie de diktat du ’wokisme’ et de la bien-pensance, des thèmes qui mobilisent le camp conservateur. Dans les États qu’ils dirigent, les républicains restreignent les droits LGBTQ+. Au Congrès, des élus ont même tenté d’interdire à Sarah McBride, première femme transgenre élue, l’accès aux toilettes pour femmes.
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