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Après l’invasion du Capitole à Washington, une procédure d’ "impeachment" est sur le point d’être lancée contre Donald Trump.
Aux Etats-Unis, les démocrates ont accusé Donald Trump d’avoir incité ses partisans aux violences perpétrées au Capitole, mercredi 6 janvier. Ils ont ainsi engagé une procédure d’’impeachment’ visant le président sortant après cette invasion. Avant son départ pour Alamo (sud du Texas), mardi 12 janvier, le chef de l’Etat contre-attaque lors d’une prise de parole, rapporte Le Point.
Il a ainsi jugé que cette procédure était "totalement ridicule" et provoquait "une immense colère" chez ses partisans. A son avis, son virulent discours juste avant l’invasion du Congrès par ses supporteurs était "tout à fait convenable" et qu’il ne souhaitait "pas de violences" dans un pays en proie à de vives tensions.
Dans un discours tenu plus tard dans la journée, le président sortant, a également assuré qu’il n’y avait aucune chance qu’il soit démis de ses fonctions. "Le 25e amendement ne représente aucun risque pour moi", a-t-il assuré au Texas. Selon lui, l’appel des démocrates au vice-président Mike Pence à le déclarer inapte à exercer sa fonction ne pourrait pas aboutir. Selon le magazine, le chef de l’Etat, qui a tenu un discours moins agressif que celui prononcé le 6 janvier, a appelé au "calme" et la "paix".
Si ces accusations aboutissent, Donald Trump peut devenir le premier président américain à être deux fois mis en accusation au Congrès, dans une procédure de destitution. La Chambre examinera l’acte d’accusation ce mercredi et devrait voter le même jour. Puisqu’il est soutenu par le plus grand nombre de démocrates, avec le soutien possible de républicains, cet acte devrait être facilement adopté.
Mardi 12 janvier, Liz Cheney, numéro trois des républicains à la Chambre des représentants, a annoncé qu’elle voterait en faveur de la mise en accusation de Donald Trump. "Le président des Etats-Unis a convoqué cette foule hargneuse, rassemblé cette foule hargneuse et allumée la mèche de cette attaque le 6 janvier", a-t-elle écrit dans un communiqué.
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