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Donald Trump a reçu le Président turc, Recep Tayyip Erdoğan à la Maison Blanche.
Quelques semaines après l’offensive militaire turque dans le nord-est de la Syrie, le Président turc Recep Tayyip Erdoğan est en déplacement aux Etats-Unis. Il a été reçu par son homologue américain, Donald Trump, à la Maison Blanche.
Mercredi 13 novembre, les deux Présidents ont donné une conférence de presse commune. Devant les médias, Donald Trump a annoncé être "un grand fan" de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan tout en se félicitant que le cessez-le-feu conclu mi-octobre "continue à tenir". Selon lui, la Turquie est un important allié au sein de l’OTAN, "comment tout le monde le sait", a-t-il renchéri. Pourtant, face aux critiques selon lesquelles, il a abandonné les forces kurdes, par son retrait précipité, il n’a émis aucune réplique.
L’Alliance atlantique ou OTAN, dont la Turquie est membre, redoute une résurgence de Daesh. Ainsi, les atermoiements américains et l’offensive turque ont suscité de vives tensions. Récemment, Emmanuel Macron a vivement, regretté l’absence totale de coordination avec les Etats-Unis sur ce dossier. Dans un entretien à l’hebdomadaire The Economist, le Président français a dénoncé une agression menée par la Turquie "dans une zone où nos intérêts sont en jeu". Sans ambages, il a annoncé que l’OTAN était en état de "mort cérébrale".
En réplique, Donald Trump s’est fait l’écho du mécontentement de la Turquie, selon 20 Minutes. "Je pense que le Président (turc) n’a vraiment pas apprécié (...) et je pense que beaucoup d’autres gens ont eu la même réaction", a-t-il souligné. De son côté, Recep Tayyip Erdoğan a seulement ajouté "inacceptable".
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