D’après John Kelly, Donald Trump aurait également dit qu’Adolf Hitler avait "fait de bonnes choses". Ces propos ont provoqué la polémique à quelques jours de la présidentielle américaine.
John Kelly, l’ancien chef de cabinet de Donald Trump a indiqué, la semaine dernière, que son ancien patron répondait à la définition d’un "fasciste". Le candidat républicain aurait également dit qu’Adolf Hitler avait "fait de bonnes choses", selon ses dires. Ces accusations, reprises par la démocrate Kamala Harris, font jasé à quelques jours de la présidentielle américaine, rapporte Le Parisien.
L’ancien président des États-Unis a été vivement critiqué après cette complaisance à l’égard d’Adolf Hitler. De plus, son meeting au Madison Square Garden (New York), dimanche, a été ponctué de propos racistes et d’insultes après les déclarations d’un humoriste. "Porto Rico, territoire américain des Caraïbes, est une île flottante d’ordures au milieu de l’océan", a lancé Tony Hinchcliffe. Une porte-parole du candidat républicain a par la suite fait savoir que "cette plaisanterie ne reflète pas l’opinion du président Trump".
Lundi 28 octobre, Donald Trump s’est défendu d’"être raciste" durant un rassemblement à Atlanta. "La nouvelle ligne de Kamala est que tous ceux qui ne votent pas pour elle sont des nazis. Nous sommes des nazis [selon Kamala Harris]", a-t-il lancé dans l’Etat-clé de Géorgie. Devant ses partisans, il a assuré qu’il n’est pas un nazi. "Je suis le contraire d’un nazi", a-t-il précisé. De son côté, la démocrate Kamala Harris a déclaré que son rival "est encore plus instable et plus déséquilibré, et maintenant il veut un pouvoir sans contrôle".
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