Le vendredi 16 février, Donald Trump a été condamné à 355 millions de dollars (plus de 323 millions d’euros) d’amende. Selon l’ancien président, il s’agit d’une "forme de Navalny"…
L’ex-président américain a assimilé ses démêlés judiciaires à des persécutions politiques et a comparé sa situation à celle de l’opposant russe Alexeï Navalny, décédé en détention la semaine dernière. Vendredi, il a écopé d’une amende de 355 millions de dollars pour des fraudes financières liées à la surestimation de la valeur de son empire immobilier. "C’est une forme de Navalny. C’est une forme de communisme ou de fascisme", a-t-il lancé en marge d’une réunion publique en Caroline du Sud, rapportent les médias comme 20 Minutes. Pour le milliardaire, le juge l’ayant condamné est "un cinglé", et "ce type a décidé que j’étais coupable avant le début du procès".
Interrogé par une journaliste de Fox News, Donald Trump n’a pas évoqué Vladimir Poutine. Le candidat républicain a simplement loué Alexeï Navalny comme un "homme très courageux", mais qu’il aurait peut-être été plus avisé pour lui de rester à l’écart et de s’exprimer depuis l’extérieur de la Russie, au lieu d’y revenir volontairement. "Cela se passe aussi dans notre pays", a-t-il estimé, et "j’ai huit ou neuf procès à mon actif à cause du fait que (…) je fais de la politique".
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Après avoir initialement suscité une controverse en restant silencieux sur la mort d’Alexeï Navalny, Donald Trump a donc finalement abordé la question. Ce décès a entraîné un flot d’indignation dans les pays occidentaux, avec le président américain Joe Biden pointant du doigt Vladimir Poutine dès vendredi. Et Trump a été fustigé pour son silence par sa rivale à l’investiture républicaine, Nikki Haley. Utilisant désormais cette situation pour défendre sa propre cause, le milliardaire a exprimé son opinion sur Truth Social, dénonçant les juges "ESCROCS de la gauche radicale".
Outre des problèmes civils liés à son empire immobilier, pour lesquels il a fait appel, Donald Trump fait face à 4 affaires pénales concernant ses actions après les élections de 2020, la manipulation de documents confidentiels et des paiements pour étouffer des allégations d’infidélité avec une ancienne star de films pour adultes. Au total, il fait l’objet de 91 chefs d’accusation.
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