Le dimanche 14 juillet, le jour suivant la tentative d’assassinat visant Donald Trump, le président Joe Biden a lancé un appel à l’apaisement lors d’une brève allocution depuis le Bureau ovale.
Joe Biden a dit : "nous avons des désaccords, mais nous ne sommes pas des ennemis. Nous devons nous serrer les coudes (...) prendre un peu de recul, et nous demander comment nous allons aller de l’avant à partir de là". Il a poursuivi en rappelant divers incidents de violence politique récents, notamment l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021, l’agression à l’encontre du mari de Nancy Pelosi avec un marteau, et la tentative d’enlèvement de la gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer. Il a souligné que toutes ces cibles étaient des démocrates ou des critiques de Donald Trump.
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"Il n’a pas de place pour cette forme de violence, pour quelconque forme de violence. Point. Pas d’exception. Nous ne pouvons pas normaliser cette violence", a continué le chef d’État, dans des propos rapportés notamment par Le Huffington Post français. Pour Joe Biden, la politique ne devrait jamais devenir un champ de bataille au sens propre, ou pire encore, un champ de mort. Le locataire de la Maison-Blanche a encouragé les électeurs à exprimer leur voix par le vote le 5 novembre, insistant sur l’idée que les différends doivent être résolus par les urnes et non par la violence.
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