Les sauveteurs luttent contre la montre dans leur quête pour retrouver le sous-marin touristique qui s’est aventuré à plus de 4000 mètres de profondeur, explorant les vestiges du Titanic, avec cinq personnes à son bord. Toutefois, il ne reste plus qu’environ 40 heures d’oxygène.
Selon les garde-côtes américains, le sous-marin, disparu depuis dimanche dans l’Atlantique nord, ne dispose plus que de "40 heures environ", soit moins de deux jours, d’oxygène disponible pour ses occupants. Malheureusement, jusqu’à présent, les recherches menées par les garde-côtes américains, en collaboration avec le Canada, n’ont pas donné de résultats concluants pour localiser l’appareil et ses passagers, comprenant un Britannique et un Français, a déclaré le capitaine Jamie Frederick lors d’un point de presse à Boston. Les recherches, menées en surface et sous l’eau, s’étendent sur une zone d’environ 1 450 km à l’est de Cape Cod, à une profondeur d’environ 4000 mètres, souligne BFMTV.
L’un des individus à bord, un homme d’affaires britannique âgé de 58 ans du nom de Hamish Harding, avait annoncé sa participation à cette expédition scientifique extrême et empreinte d’histoire sur Instagram dimanche dernier. Également parmi les personnes à secourir figure Paul-Henri Nargeolet, un ancien officier de marine français âgé de 77 ans, spécialiste reconnu de l’épave du Titanic, selon sa famille. L’appareil aurait perdu tout contact peu de temps après son départ. Shahzada Dawood, un magnat pakistanais de 48 ans et vice-président du conglomérat Engro, ainsi que son fils Suleman, âgé de 19 ans, qui auraient embarqué à bord pour cette plongée, sont également portés disparus, comme l’a confirmé leur famille qui a signalé la perte de contact depuis dimanche.
Le sous-marin, baptisé le Titan, conçu pour transporter cinq personnes dans les abysses et mesurant environ 6,50 mètres de long, a entamé sa descente dimanche. Cependant, le contact avec l’appareil a été perdu moins de deux heures après son départ, selon les autorités. Les garde-côtes américains ont immédiatement déployé deux avions dans la zone de recherche de l’Atlantique nord, tandis que leurs homologues canadiens ont mobilisé un avion et un navire. L’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) a également annoncé mardi l’envoi d’un bateau et de son robot pour participer aux opérations.