Le jeudi 26 septembre, deux condamnés à mort ont été exécutés aux États-Unis. En Alabama, Alan Miller a été exécuté par inhalation d’azote, une méthode rare, tandis qu’Emmanuel Littlejohn a reçu une injection létale en Oklahoma. Ces deux cas portent à 18 le nombre d’exécutions réalisées aux États-Unis cette année.
Condamné pour le meurtre de trois collègues en 1999, Alan Miller a été exécuté par inhalation d’azote au pénitencier d’Atmore, en Alabama (sud des États-Unis). C’est un procédé rare qui a suscité des critiques, notamment de la part de l’ONU, qui a évoqué une "forme de torture". M. Miller devait être exécuté par injection létale en 2022, mais l’intervention avait été annulée au dernier moment. Il y avait eu des complications lors de l’insertion des perfusions intraveineuses nécessaires à l’administration de la solution létale dans le délai légalement autorisé.
Âgé de 52 ans, Emmanuel Littlejohn, lui, a été exécuté pour le meurtre de Kenneth Meers, commis en 1992 lors du braquage d’une supérette. Malgré sa condamnation, il a toujours nié être responsable du tir mortel, rejetant la faute sur son complice, Glenn Bethany. Le procureur général de l’État, Gentner Drummond, a déclaré que justice a été rendue pour la victime. La famille de Kenneth Meers avait attendu 32 ans pour voir cette exécution se réaliser.
Actuellement, 23 États américains ont aboli la peine capitale, tandis que six autres (Arizona, Californie, Ohio, Oregon, Pennsylvanie, et Tennessee) maintiennent un moratoire sur son application.