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L’Université Fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ) a demandé des renforts aux autorités pour faire face à des ’kidnappings express’.
Comme le rapporte la presse française, en début de semaine et en plein jour, une étudiante du campus du Fundao a été ’kidnappée’ par des individus qui l’ont forcé à entrer dans un véhicule. Les délinquants lui ont volé son portable, son ordinateur et son sac. Ils l’ont ensuite relâché.
Quelques jours plus tôt, deux enseignants de l’établissement - qui se trouve à côté de l’aéroport international de Rio - ont également été ’kidnappés’ et enfermés pendant 11 heures par des personnes armées. Ils ont déclaré s’être fait voler leurs téléphones, leurs ordinateurs et leur voiture. Les victimes ont aussi été forcées à donner leurs codes de carte de crédit. Les vandales ont pu leur soutirer 38 000 réais ou à peu près 9 000 euros, ce qui est énorme au Brésil. L’UFRJ "regrette d’avoir recensé une nouvelle fois (...) un crime brutal et inadmissible dans un campus universitaire", a expliqué le recteur dans un communiqué.
L’université se situe à côté des favelas de Maré et Alemao, qui font partie des plus dangereuses de Rio. Le recteur a demandé des renforts de sécurité, disant qu’une seule patrouille de deux policiers surveillait l’ensemble les parties extérieur du campus qui s’étend sur plusieurs hectares. L’intérieur de l’établissement est sous la surveillance d’une société privée. Sans ces renforts "l’UFRJ restera vulnérable aux organisations criminelles", a-t-il déploré dans Jornal do Brasil.
(Sources : Bfmtv, Le Figaro, La presse française)
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