L’américain Jim Yong Kim était en poste depuis six ans, et quittera ce travail officiellement le 1er février.
Jim Yong Kim, 59 ans, sera remplacé dans l’intérim par Kristalina Georgieva, la directrice générale de la Banque Mondiale. C’est en 2012 qu’il avait été promu par Barack Obama, et reconduit en 2016. Son mandat ne devait se terminer qu’en 2021. "Cela a été un grand honneur que de servir en tant que président d’une institution remarquable, forte d’un personnel passionné dédié à sa mission qui est d’éliminer l’extrême pauvreté de notre vivant", a-t-il affirmé dans un communiqué relayé par la presse française, mais ne précise pas pourquoi il a décidé de quitter son travail.
Le travail de la Banque Mondiale est plus important que jamais "alors que les aspirations des pauvres progressent dans le monde et que les problèmes comme celui du changement climatique, des épidémies, des famines et des réfugiés continuent de croître en ampleur et en complexité", a encore écrit Jim Yong Kim.
>> A lire aussi : la pollution est responsable d’un décès sur dix dans le monde, selon la Banque mondiale
Le Trésor américain déclare avoir "apprécié" le travail de Jim Yong Kim et précise que la Banque continue de fonctionner, désormais sous la direction ‘compétente’ de Kristalina Georgiev. Quant au secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, il affirme être impatient de travailler avec les autres gouverneurs pour désigner un nouveau dirigeant.
D’habitude, c’est un américain qui est désigné patron de la Banque Mondiale, et le FMI est généralement confié à un Européen. Ce partage des rôles ouvre donc la voie à une nomination d’un nouveau dirigeant par l’administration de Donald Trump.
>> Notre dossier sur la Banque Mondiale.