La démission du président bolivien, Evo Morales a suscité de nombreuses réactions. Plusieurs dirigeants socialistes sud-américains, dont le président cubain, Miguel Diaz-Canel, et le président vénézuélien, Nicolas Maduro, ont exprimé leur soutien au président bolivien déchu.
Après trois semaines de vives protestations contre sa réélection, le président bolivien, Evo Morales, a présenté sa démission dimanche. Une décision qui a provoqué une vague d’indignation notamment de la part des dirigeants socialistes sud-américains. Dans un message posté sur Twitter, le président cubain, Miguel Diaz-Canel, a dénoncé le "coup d’Etat violent et lâche de la droite contre la démocratie en Bolivie". Avec le hashtag #EvoNoEstasSolo (Evo, tu n’es pas seul), il a appelé à une mobilisation du monde pour la vie et la liberté d’Evo. Le ministre cubain des Affaires étrangères, Bruno Rodriguez a également fait part de sa solidarité avec le président bolivien qu’il qualifie comme le "symbole de la revendication des peuples indigènes de nos Amériques".
La démission d’Evo Morales a également été condamnée par le président vénézuélien Nicolas Maduro. "Nous condamnons catégoriquement le coup d’Etat survenu contre le frère président Evo Morales", a-t-il écrit sur Twitter, propos relayés par Le Figaro. D’un ton ferme, il a appelé à la mobilisation pour la préservation de la vie des peuples indigènes boliviens, victimes du racisme. Le président bolivien a renoncé à son poste après avoir perdu le soutien de l’armée et de la police. Des démissions en série de ministres et députés ont également suivi son départ.
Le Mexique a également réagi à cette démission d’Evo Morales en lui offrant l’asile. "Le Mexique, conformément à sa tradition d’asile et de non-intervention, a reçu 20 personnalités de l’exécutif et du législatif de Bolivie dans la résidence officielle à La Paz, et s’il en décidait ainsi, nous offririons aussi l’asile à Evo Morales", a déclaré le ministre mexicain des Affaires étrangères Marcelo Ebrard sur le récit du Huffington post. De son côté, le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a salué la décision d’Evo Morales pour apaiser la situation.
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La derecha con violento y cobarde golpe de estado atenta contra la democracia en #Bolivia. Nuestra enérgica condena al golpe de estado y nuestra solidaridad con el hermano Pdte @evoespueblo. El mundo se debe movilizar por la vida y la libertad de Evo. #EvoNoEstasSolo #SomosCuba pic.twitter.com/dPvZ8zQqJA
— Miguel Díaz-Canel Bermúdez (@DiazCanelB) 10 novembre 2019
Condenamos categóricamente el golpe de Estado consumado contra el hermano presidente @evoespueblo. Los movimientos sociales y políticos del mundo nos declaramos en movilización para exigir la preservación de la vida de los pueblos originarios bolivianos víctimas del racismo. pic.twitter.com/c6JGrNBFGo
— Nicolás Maduro (@NicolasMaduro) 10 novembre 2019