La jeune Strasbourgeoise de 22 ans, d’origine africaine, est décédée quelques heures après avoir appelé les secours. L’opératrice du Samu qui n’a pas pris son appel au sérieux a assuré "ne plus (vouloir) faire ce métier-là".
Les accusations qui pèsent sur l’opératrice du Samu sont celles d’avoir négligé les douleurs de la jeune Naomi Musenga et aussi de s’être moquée de son cas. Pour défendre sa cliente, l’avocat en la personne de Me Grimaldi, insiste sur le volume de travail de l’employée du Service d’aide médicale urgente qui, selon lui, avait fait une ‘journée de 12 heures le 26 (décembre)’. Il a aussi ajouté qu’en Alsace, il s’agit d’un ‘jour férié, donc c’est un jour difficile’.
L’homme de loi a aussi rapporté que l’accusée a ‘travaillé deux jours consécutifs, et elle était sur la fin de son cycle de trois jours le 29 décembre [soit, le jour de la mort de Naomi Musenga]’. Rappelons que la jeune femme est morte des suites d’une défaillance multiviscérale. Il a également insisté sur la compétence de la mise en cause en rappelant qu’elle est ‘un agent confirmé’.
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L’avocat en charge de la défense de l’opératrice a tenu à démontrer l’absence de négligence de la part de celle-ci. Il a, en effet, indiqué que : ‘Quand vous avez 2.000 appels en moyenne […] par jour et qu’on vous dit "J’ai mal au ventre"’.
Il a ensuite argumenté qu’en entendant ce genre de plainte : ‘c’est vrai que le premier réflexe c’est de penser qu’il n’y a pas d’urgence absolue et qu’il faut aller voir son médecin traitant’.
Source : 20 minutes
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