La crise énergétique, caractérisée par des pénuries d’électricité pouvant atteindre vingt heures par jour dans certaines régions, a contraint le gouvernement cubain à prendre des mesures d’urgence. Les autorités ont a décidé d’arrêter le travail dans le secteur public.
Une panne électrique sans précédent a frappé Cuba vendredi, paralysant l’ensemble du réseau électrique national.
L’arrêt de la centrale thermique principale a plongé le pays dans le noir, perturbant gravement le fonctionnement des infrastructures et des services essentiels. Les Cubains ont vécu un vendredi noir, privés d’électricité et confrontés à d’importantes difficultés. La Havane, habituellement animée, s’est retrouvée plongée dans le silence et l’obscurité.
Le directeur général de l’électricité au ministère de l’Energie et des mines a pris la parole à la télévision nationale après la grande coupure. "Le système est sans électricité dans tout le pays", a révélé Lazaro Guerra. Il a souligné que la centrale électrique a été défaillante, ce qui a provoqué l’effondrement du système.
Les Cubains sont confrontés depuis trois mois à des pannes d’électricité de plus en plus longues et fréquentes, perturbant gravement leur quotidien. Les coupures de courant, qui duraient jusqu’à 20 heures par jour dans certaines régions, se sont intensifiées ces dernières semaines, plongeant les Cubains dans le noir pendant de longues périodes.
En raison du durcissement de l’embargo américain, Cuba a annoncé jeudi être en état d’urgence énergétique, les difficultés à se procurer du combustible pour alimenter ses centrales électriques s’étant considérablement aggravées.
Face à une crise énergétique sans précédent, le gouvernement cubain a été contraint de suspendre tous les services publics non essentiels afin de prioriser l’alimentation en électricité des secteurs vitaux. Cette décision s’explique par la fragilité du système énergétique cubain, qui repose principalement sur des centrales thermiques vieillissantes, des centrales flottantes et des groupes électrogènes.