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Lors d’un entretien avec la chaîne de télévision italienne SkyTG24, le président élu du Venezuela a annoncé avoir écrit une demande d’aide au pape François, notamment en vue d’une médiation.
Nicolas Maduro a déclaré lundi au micro d’une chaîne italienne avoir envoyé une lettre au souverain pontife. "Je lui dis que je suis au service de la cause du Christ (...) et dans cet esprit je lui demande son aide, dans un processus de facilitation et de renforcement du dialogue", a-t-il poursuivi, confirmant une information de Le Figaro.
Le Président vénézuélienne a également ajouté que les gouvernements du Mexique, la Bolivie et de l’Uruguay, ainsi que tous les gouvernements des Caraïbes ont demandé une conférence pour le dialogue, prévu le 7 février. Nicolas Maduro a fait savoir qu’il a besoin du Saint-père pour trouver la voie du dialogue. Il espère ainsi avoir une réponse positive.
Le chef de l’Etat vénézuélien a également appelé les pays européens à ne pas se laisser entraîner par la décision de Donald Trump. Ce dernier a reconnu Juan Guaido comme président par intérim et a même laissé entendre une intervention militaire.
"Je le dis au monde entier : nous avons besoin de solidarité, de conscience pour ne pas céder à la folie de la guerre et transformer le Venezuela en nouveau Vietnam", a insisté Nicolas Maduro.
Le vice-premier ministre, Matteo Salvini a plaidé dimanche pour un retour de la démocratie au Venezuela. Selon lui, tous les régimes communistes doivent être rayés de la surface de la terre. Par contre, ses alliés du Mouvement 5 étoiles (M5S, antisytème) sont plus ambigus.
"La quantité de démocratie qu’on cherche à exporter dans un pays est toujours directement proportionnelle à la quantité de pétrole qui s’y trouve (...). Il faut du courage pour rester neutre", a expliqué Alessandro Di Battista, l’un des ténors du mouvement.
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