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La transfusion du plasma sanguin de personnes guéries de la Covid-19 à des patients encore hospitalisés est un traitement déjà utilisé aux Etats-Unis. Mais Donald Trump a annoncé, dimanche 23 août, son autorisation élargie.
Dimanche soir, le président américain a annoncé l’autorisation en urgence de la transfusion du plasma sanguin de personnes remises du coronavirus à des patients hospitalisés. Il s’agirait d’un traitement déjà très utilisé dans le pays, mais son utilisation sera donc élargie. C’est une "percée historique" dans la lutte contre la Covid-19, selon Donald Trump. Il estime que cela pourrait "sauver un nombre considérable de vies".
Cette pratique permettrait aux malades de la Covid-19 de vaincre rapidement le virus et limiter les dégâts sur l’organisme. Mais bien que des résultats aient déjà été observés, l’efficacité exacte du traitement fait encore débat. Il y aurait en outre un risque d’effets secondaires et de transmission d’agents infectieux, rapportent les médias.
Donald Trump a été cependant devancé par l’agence américaine du médicament, puisque cette dernière avait fait l’annonce quelques minutes avant le début de sa conférence de presse. La FDA autorisait déjà le traitement au plasma sous certaines conditions, dans le cadre d’essais cliniques ou pour des patients en situation désespérée. Elle a néanmoins indiqué qu’il n’existait pas de preuve formelle prouvant son efficacité.
D’après le Dr Len Horovitz, interne spécialisé en pneumologie à l’hôpital Lenox Hill de New York, "le plasma de personnes convalescentes marche probablement, même s’il faudrait le confirmer par des essais cliniques". Il a en revanche indiqué que ce traitement ne devrait pas être utilisé pour des patients "gravement atteints". Selon ses explications, il serait plus efficace s’il était administré aux tout premiers signes de la Covid-19.