Le Brésil est le deuxième pays le plus endeuillé dans le monde dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Une étude a révélé que la majorité des malades en soins intensifs ont moins de 40 ans.
La pandémie de coronavirus ne cesse de sévir au Brésil avec plus de 4 000 décès récemment recensés en 24 heures. Une étude a révélé qu’au mois de mars, 52,2 % des patients, admis en soins intensifs, ont moins de 40 ans.
Selon le Dr Ederlon Rezende, coordinateur d’une étude de l’Association brésilienne des soins intensifs (AMIB), ce pourcentage représente 11 000 personnes présentant une forme grave, note RTL. Il a également précisé que cette population ne contractait auparavant qu’une forme moins grave de la maladie et n’avait pas besoin de soins intensifs. "Une telle hausse pour ce groupe d’âge est très significative", a-t-il formulé.
Cette hausse est due à plusieurs raisons, selon le projet UCI. La plupart des personnes, âgées de plus de 80 ans sont vaccinées et représentent 7,8 % des malades en soins intensifs. Selon l’étude de l’AMIB, les plus jeunes s’exposent davantage à la Covid-19, soit pour aller travailler, soit parce qu’ils pensent être moins vulnérables.
Au mois de mars, 66 500 morts ont été recensés au Brésil. Selon les experts, la principale cause de cette hausse est le variant brésilien, nommée P1. Par ailleurs, le nombre de malades en réanimation a atteint une proportion record de 58,1 %.
D’après le Dr Rezende, les malades plus jeunes, sans avoir eu d’autres maladies, présentent à leur arrivée, aux soins intensifs, des cas plus graves. Au total, 351 000 patients ont succombé dans le pays depuis l’entrée de la pandémie de coronavirus.
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