Dimanche, une femme dans la cinquantaine d’annnées a décidé de sortir de l’anonymat en témoignant avoir été agressée par le candidat de Donald Trump à la Cour Suprême. Les démocrates ont réclamé le report du vote de confirmation au Sénat du magistrat.
Une professeure universitaire de psychologie, Christine Blasey Ford a accusé dans l’anonymat Brett Kavanaugh, 53 ans. Alors que ce dernier l’aurait agressée sexuellement dans les années 1980, elle a finalement témoigné au Washingtong Post. Les faits se seraient produits lors d’une soirée, alors que ce candidat désigné par Donald Trump pour un poste de juge était totalement alcoolisé. La présumée victime de 51 ans craignait de se faire tuer involontairement. Mais, elle était parvenue à s’échapper de la pièce dans laquelle Brett Kavanaugh l’aurait enfermée.
Après des accusations faites dans une lettre confidentielle, et rendues publiques en fin de semaine, cette enseignante à l’université de Palo Alto a finalement décidé de sortir de l’anonymat. Elle a expliqué au journal : "J’estime désormais que mon devoir civique pèse plus lourd que mon angoisse et ma terreur face à des représailles". Mais, M.Kavanaugh a nié avoir tenté d’agresser sexuellement une jeune fille lorsqu’il était au lycée. "Je conteste de manière catégorique et sans équivoque cette allégation", a-t-il indiqué à la Cour suprême, selon Europe1.
Christine Blasey Ford a confié avoir gardé le secret jusqu’en 2012, lors d’une séance de thérapie de couple avec son conjoint. Elle a néanmoins souligné le traumatisme qu’elle avait enduré durant de nombreuses années. La professeure avait même remis au journal, des notes de sa thérapie, indiquant une "tentative de viol" dans sa jeunesse.
Avant le vote final en séance plénière qui pourrait avoir lieu d’ici fin septembre, un vote est prévu jeudi sur la confirmation de Brett Kavanaugh, en commission sénatoriale. Le dernier mot sur les candidats désignés par Donald Trump pour un poste de juge, à vie, à la Cour suprême revient au Sénat. Les républicains, qui sont majoritaires (51-49), ont affirmé vendredi qu’ils n’avaient aucunement l’intention de reporter l’élection.
(Sources : Europe 1/Le Figaro)
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