Robin Utrecht / SOPA Images/Sipa/SIPA
Certains pays parlent d’ores et déjà de leurs stratégies d’après-crise alors que la pandémie de coronavirus n’a pas encore disparu. Des chercheurs américains ont émis leur avis dans une étude publiée par la revue Science, mardi 14 avril.
A la suite de leur étude, des chercheurs de la prestigieuse université de Harvard ont estimé la nécessité de plusieurs périodes de distanciation sociale jusqu’en 2022 pour éviter une nouvelle vague d’épidémie de coronavirus aux Etats-Unis.
Pour ceux qui anticipent déjà une fin rapide de la distanciation sociale ou un répit substantiel du confinement, il est clair qu’un retour à la normale n’est pas pour tout de suite. Il va falloir du temps en attendant d’avoir un vaccin.
Les scientifiques se sont basés sur l’idée que la pandémie de Sars-Cov-2 serait saisonnière comme d’autres virus de la même famille, qui aiment l’hiver et sont responsables du rhume. Ils se sont ensuite focalisés sur le niveau et la durée de l’immunité acquise par une personne contaminée.
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Les chercheurs ignorent pour le moment si les gens infectés développeront une immunité courte ou longue. Début mars, Amesh Adalja, spécialiste des maladies infectieuses au Johns Hopkins Center for Health Security, cité par NyMag, avait indiqué que le Covid-19 ne disparaîtra pas sans vaccin. Or le développement de vaccin peut prendre des mois, voire des années.
Les mesures de distanciation social peuvent être nécessaires jusqu’en 2022, conclut cette étude des scientifiques de Harvard. "En l’absence de vaccins, des périodes intermittentes de distanciation sociale seront sans doute nécessaires", a insisté l’un des auteurs, Stephen Kissler, dans une conférence téléphonique avec des journalistes.
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