Aux États-Unis, le port ou non de masque devient un geste politique. Le candidat à la présidentielle Joe Biden a taclé Donald Trump sur ce sujet.
Le président américain, Donald Trump, s’est moqué de l’apparence du candidat à la présidentielle, Joe Biden, derrière un masque en ce temps de coronavirus. "He’s an absolute fool (quel idiot ou c’est un sinistre imbécile en français)", a-t-il dit.
Pour répondre au président des États-Unis, le candidat démocrate a axé sa campagne sur le port de masque, un sujet divisant l’Amérique, rapporte 20 Minutes. Pour sa première apparition publique depuis plus de deux mois, Joe Biden a choisi de porter un masque pour montrer son opposition au milliardaire républicain, refusant de porter cette protection en public.
"Tous les grands docteurs du monde disent qu’il faut porter un masque quand on est dans une foule. La vérité c’est que je pense qu’on est censé diriger en donnant l’exemple. Cela a tué des gens, cela tue de gens", a indiqué le candidat démocrate.
Joe Biden n’a pas quitté sa maison depuis la mi-mars quand la crise liée au coronavirus a paralysé sa campagne en vue de la présidentielle au mois de novembre. Depuis, il a fait plusieurs campagnes par visioconférence disant respecté l’ordre de confinement en vigueur dans son État.
Le candidat démocrate a une nouvelle attiré la moquerie des républicains et Donald Trump. Ces derniers l’ont accusé d’homme craignant l’action de terrain. "Le président républicain semblait avoir du mal à contrôler ses émotions. Il a l’air de devenir plus incohérent à mesure qu’il sent qu’il prend du retard dans les sondages", a de son côté taclé Joe Biden sur CNN.
Selon des études du New York Times et de The Economist, la pandémie du coronavirus s’est abattue sur les régions qui ont voté démocrate. Le taux de mortalité est aussi plus élevé.
"Masqué ou pas (…) Les femmes sont fortement favorables aux mesures de distanciation sociale et au port du masque", a analysé le politologue à l’université de Virginie, Larry Sabato.
Au contraire, Donald Trump est soutenu par les hommes blancs, des ouvriers en grande majorité qui perçoivent le masque comme un signe de faiblesse.
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