En raison des potentielles conséquences économiques désastreuses issues de ce nouveau coronavirus, plus de 300 parlementaires d’une vingtaine de pays ont demandé l’annulation de la dette des pays en voie de développement.
Le sénateur américain Bernie Sanders est à l’origine de cette initiative. Avec Ilhan Omar, représentante démocrate, il a affirmé que les pays pauvres ne doivent pas rembourser leurs dettes dues aux grandes institutions financières internationales, comme le FMI et la Banque mondiale. Ces pays doivent pouvoir mobiliser leurs faibles ressources pour protéger leur population de la Covid-19.
C’est la seule solution pour empêcher un accroissement inimaginable de la pauvreté, des maladies, mais aussi de la faim pour des centaines de millions de personnes à travers le monde, a-t-il évoqué. Les signataires de cette initiative ont appelé à l’annulation des dettes et non sa suspension, comme l’avait décidé le G20 au mois d’avril, rapporte Challenges.fr.
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D’après la Banque mondiale, une annulation des dettes pourrait nuire à sa note de crédit et limiter ainsi sa capacité à fournir des financements à ses membres, même à moindre coût. En revanche, elle a indiqué réfléchir aux renforcements de son soutien aux pays les plus pauvres.
Par ailleurs, les parlementaires ont aussi appelé les responsables du FMI et de la Banque mondiale de soutenir la "création de milliards de dollars de nouveaux droits de tirage spéciaux (DTS), la monnaie du FMI". Jeremy Corbyn, ancien dirigeant travailliste en Grande-Bretagne, fait partie des signataires.
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