Alors que la pandémie du coronavirus ne cesse de sévir, plusieurs spécialistes dans le monde continuent de rechercher le vaccin pour y remédier.
Dimanche 15 mars, le quotidien Die Welt a affirmé que Donald Trump a tenté d’acheter les services de chercheurs allemands travaillant à l’élaboration d’un vaccin contre le coronavirus. Selon la chaîne France Info, le chef de l’Etat américain a souhaité faire main basse sur le laboratoire CureVac, situé à Tübingen (dans le sud-ouest du pays). Il a ainsi proposé une importante somme d’argent.
Cette information a été, par ailleurs, confirmée par le gouvernement allemand. Devant la presse, le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, a expliqué qu’à plusieurs reprises, il a entendu, de la part de membres du gouvernement que c’est exact. D’ailleurs, il a indiqué que le sujet serait abordé lundi 16 mars, par le "comité de crise" du gouvernement chargé de piloter la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Notons que cette maladie a touché près de 5 000 personnes et a fait 12 morts en Allemagne.
Le laboratoire CureVac intéresse autant Donald Trump, car c’est l’un de ceux dont les recherches se focalisent sur un vaccin contre le coronavirus. Il a ainsi bénéficié de subventions du gouvernement allemand. Dernièrement, les responsables ont affirmé être "à quelques mois" de pouvoir présenter un projet pour validation.
Par conséquent, le Président américain essaie d’attirer des scientifiques allemands qui travaillent sur ce projet ou d’en obtenir l’exclusivité pour les Etats-Unis en investissant dans l’entreprise, selon Die Welt. Une source proche du gouvernement allemand a, par ailleurs, affirmé que ce vaccin serait alors "seulement pour les Etats-Unis".
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Pour ce faire alors, le 3 mars dernier, le PDG du laboratoire a été personnellement invité par le président américain à la Maison Blanche. Selon un communiqué rendu public par la société elle-même, il a été convié pour discuter "des stratégies et des opportunités visant à un développement rapide d’un vaccin contre le coronavirus".
Pourtant, une semaine plus tard, la société CureVac a annoncé le départ de ce PDG, le 11 mars, sans donner de raison. Côté allemand, face aux ambitions américaines, la résistance s’est manifestement organisée, notamment au sein de l’entreprise concernée.
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