Vladislav Nogai/TASS/Sipa USA/SIPA
À l’approche de la COP29, le secrétaire général de l’ONU met le G20 sous pression pour accélérer les négociations climatiques. Alors que les discussions sont dans l’impasse, Antonio Guterres insiste sur la nécessité de décisions fortes et de compromis pour éviter un échec.
Dimanche 17 novembre, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a lancé un appel urgent aux dirigeants du G20 pour qu’ils prennent leurs responsabilités. Lors d’une conférence de presse à Rio de Janeiro, il a insisté sur l’importance du leadership du Groupe des vingt pour assurer un succès à la COP29. Les négociations nécessitent, selon lui, des compromis et des décisions fortes des grandes économies mondiales.
À mi-parcours de la COP29, les discussions entre pays développés et en développement sont dans une impasse, surtout en ce qui concerne le financement climatique. Or, les pays vulnérables ont besoin de soutien pour faire face aux catastrophes climatiques et à la transition énergétique. Le G20, représentant 80 % des émissions mondiales, doit faire un effort considérable pour débloquer la situation, a souligné M. Guterres.
Le secrétaire général de l’ONU a exhorté les leaders des grandes économies mondiales à donner des instructions claires à leurs négociateurs pour parvenir à un accord sur un nouvel objectif financier. Ce financement est essentiel pour avancer vers un accord climatique global. Alors que le sommet du G20 s’achève mardi, l’attention se tourne vers ces pays pour qu’ils prennent des décisions concrètes et accélèrent les pourparlers.
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