Alors que la présidence de Joe Biden touche à sa fin, Washington modifie son approche face à la guerre en Ukraine. Kiev reçoit enfin le feu vert pour utiliser des missiles à longue portée, un tournant majeur dans le conflit qui l’oppose à la Russie.
À quelques semaines de la passation de pouvoir à Donald Trump, Joe Biden multiplie les gestes pour soutenir Kiev. Alors que la guerre continue entre la Russie et l’Ukraine, Washington a donné l’autorisation à Kiev de frapper le territoire russe avec des missiles à longue portée fournis par les États-Unis. Cette décision marque un changement majeur dans la politique américaine. D’après des sources anonymes citées par le New York Times, ces missiles seront déployés en priorité dans la région frontalière de Koursk, où des soldats nord-coréens soutiennent les forces russes.
Ce changement stratégique de la Maison-Blanche reflète une urgence politique. Joe Biden cherche à accélérer l’aide militaire à l’Ukraine tout en renforçant la coopération avec les alliés européens. Donald Trump, lui, a promis de résoudre le conflit russo-ukrainien, bien que ses intentions restent floues. L’OTAN a désormais la responsabilité de coordonner cette assistance.
Malgré la décision américaine, tous les alliés ne sont pas alignés. Le chancelier allemand Olaf Scholz, par exemple, refuse toujours de fournir les missiles à longue portée Taurus réclamés par Kiev. Pourtant, l’Ukraine espère que d’autres pays, comme le Royaume-Uni, suivront l’exemple des États-Unis. En réponse, Vladimir Poutine a déjà mis en garde : fournir de telles armes signifie, selon lui, que "les pays de l’OTAN entrent directement en guerre contre la Russie".
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