Ces affrontements entre groupes armés, ayant fait au moins 23 morts, se sont produits à proximité de la frontière vénézuélienne.
Jairo Garcia, vice-ministre de la Défense, a déclaré lundi matin que pour l’instant 23 morts ont été retrouvés dans une zone rurale du département d’Arauca (nord-est de la Colombie). Un bilan qui est susceptible de s’alourdir après des affrontements mortels entre groupes armés. Les autorités locales ont aussi indiqué qu’il est possible que des civils figuraient parmi les victimes.
Les groupes armés, qui se sont affrontés, sont les membres de l’ELN (dernière guérilla encore active en Colombie) et des dissidents des FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie, marxiste). Un haut responsable colombien a fait remarquer que ces affrontements mortels sont consécutifs de la frontière poreuse de 2 200 kilomètres entre la Colombie et la Venezuela où les autorités permettent aux groupes armés illégaux de s’implanter, rapporte Le Figaro. Pour rappel, les dissidents des FARC, qui s’opposent à l’accord de paix historique signé en 2016 avec l’État colombien, sont estimés à 5 200 combattants.
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