Selon un rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), les engagements internationaux laissent notre monde dans une trajectoire d’un réchauffement de 2,6°C. Il faut savoir que l’Accord de Paris de 2015 visait +2°C maximum, et idéalement +1,5°C.
Encore pire que ce qui est évoqué plus haut, les politiques de réductions comme celles menées par les pays, incapables de tenir leurs engagements, emmènent la Terre vers un réchauffement de 2,8 °C. Désormais, le réchauffement a atteint 1,2 °C par rapport à l’air préindustriel.
Dans un message vidéo qui ne va pas par 4 chemins, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres affirme que les engagements des États ne sont "pitoyablement pas à la hauteur". Il a alerté : "nous nous dirigeons vers une catastrophe mondiale".
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La COP26 avait appelé les 200 États signataires de l’accord à renforcer leurs lettres d’engagement en détaillant leurs plans de réduction des émissions, appelées techniquement les ‘contributions déterminées au niveau national’ (NDC). Fin septembre, seulement 24 pays avaient déposé de nouvelles NDC ou révisées.
Un autre rapport de l’ONU-Climat avait également déploré des engagements "très insuffisants", révélant que les émissions pourraient baisser dès 2030. Mais cette année 2022 aura été "une nouvelle année gâchée", a commenté à Anne Olhoff, auteure principale du rapport du PNUE. "Ce qui ne veut pas dire que tous les pays ne prennent pas les choses au sérieux. Mais globalement, c’est très loin d’être satisfaisant", a-t-elle continué dans des propos relayés par les médias français comme Les Échos.
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