Dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène météorologique El Niño pourrait s’enclencher cette année et faire grimper les températures jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur. L’ONU tire la sonnette d’alarme.
Le phénomène météorologique El Niño est en général associé à une hausse des températures, une augmentation de la sécheresse dans certaines régions du monde, ainsi qu’à de fortes précipitations dans d’autres. D’après l’ONU, ce phénomène a de fortes probabilités de se former cette année, dans un contexte de réchauffement climatique. Les températures pourraient s’élever jusqu’à battre de nouveaux records de chaleur.
El Niño pourrait alors provoquer de graves sécheresses en Australie, en Indonésie et dans certaines zones du sud de l’Asie. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a, en revanche, indiqué qu’il aurait des effets inverses dans plusieurs régions du monde. Le sud de l’Amérique du Sud, le sud des États-Unis, la Corne de l’Afrique et l’Asie centrale enregistreront par exemple d’importantes pluies.
L’OMM estime qu’il y a 60 % de chances qu’El Niño se développe d’ici la fin juillet et 80 % d’ici la fin septembre 2023. Pour le moment, elle ne peut pas prédire son intensité ou sa durée. "Le monde doit se préparer", a prévenu le chef de l’organisation. Ce phénomène climatique s’est produit pour la dernière fois en 2018-2019. Il avait laissé la place à un épisode particulièrement long de La Niña, qui provoque les effets inverses et notamment une baisse des températures.