"Nous avons eu un pic de dioxyde de soufre qui a dépassé cinq fois la norme horaire. Quintero et Puchuncavi ont toléré cela pendant des décennies, mais il faut que ça cesse", a déclaré le maire de Quintero.
Les communes chiliennes de Quintero et Puchuncavi, surnommées par Greenpeace le Tchernobyl du Chili, sont connues pour abriter différentes entreprises minières, pétrolières, cimentières, gazières et chimiques. En raison de la pollution atmosphérique, au moins 75 personnes, dont une cinquantaine d’écoliers, ont souffert mardi 7 juin dernier d’intoxications au dioxyde de soufre.
Face à cette situation environnementale préoccupante, les autorités chiliennes ont décidé de décréter l’urgence environnementale dans les communes Quintero et Puchuncavi, rapporte 20 Minutes. Les écoles sont alors fermées, l’activité physique interdite et recourir à toute source de chauffage n’est pas autorisée.
Dans un communiqué, la municipalité de Quinteron a indiqué que "50 enfants et 25 assistants d’éducation ont été impactés par les effets des gaz toxiques". Les personnes intoxiquées se plaignent de maux de tête, de démangeaisons des yeux et de la gorge et aussi de ressentir des nausées. Ils ont désormais pu quitter l’hôpital après avoir été placés en observation.
Rubén Gutiérrez, le maire de Quintero, une commune de 31 000 habitants et située à 120 km à l’ouest de Santiago, a déclaré que "Quintero et Puchuncavi ont toléré cela pendant des décennies mais il faut que ça cesse".
De son côté, le gouverneur de Valparaiso, Rodrigo Mundaca, a réagi à ces intoxications au dioxyde de soufre en appelant à ce que "les responsabilités soient clarifiées car polluer ne peut être gratuit et hypothéquer la vie des enfants ne peut l’être non plus".
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