Ces événements climatiques extrêmes résultent de la "combinaison de phénomènes météorologiques comme El Niño et à l’intensification du changement climatique", selon la ministre Marina Silva.
Des inondations meurtrières ont frappé le sud du Brésil pendant le mois de mai, provoquant le décès de 170 personnes, rappelle France Info. "Cette même région risque de faire face à une sécheresse sévère", a averti la ministre brésilienne de l’Environnement, Marina Silva, mercredi 5 juin.
"Après les fortes pluies, nous aurons la sécheresse, probablement en Amazonie et au Pantanal", a-t-elle déclaré durant une cérémonie officielle en présence du président Luiz Inacio Lula da Silva.
La ministre a souligné que la région semi-aride de la Caatinga (nord-est) est frappée par une "sécheresse sévère". Selon ses dires, ces épisodes s’accompagnent souvent de "terribles incendies de forêt".
"Ces événements climatiques extrêmes résultent de la "combinaison de phénomènes météorologiques comme El Niño et à l’intensification du changement climatique", a-t-elle assuré.
Un rapport du réseau scientifique World Weather Attribution a affirmé que ces inondations historiques ont été rendues deux fois plus probables par le changement climatique, qui a "intensifié" les pluies torrentielles. "Cela amplifie l’impact d’El Niño dans le sud du Brésil, en rendant un épisode extrêmement rare, plus fréquent et plus intense", a pointé cette étude.