En octobre à Utqiagvik, aux États-Unis, un ours polaire a perdu la vie suite à une infection par la grippe aviaire. Il est possible que l’animal ait contracté le virus en consommant des oiseaux décédés, eux-mêmes porteurs de la maladie.
Un ours polaire a succombé au virus H5N1, également connu sous le nom de grippe aviaire, en octobre. Ce virus, particulièrement contagieux parmi les oiseaux, touche occasionnellement d’autres espèces, dont les mammifères. Cependant, jamais auparavant un ours polaire n’avait été victime de cette transmission. La dépouille de l’animal a été découverte dans les environs d’Utqiagvik, au nord de l’Alaska.
La découverte de la cause du décès de l’ours polaire, survenue après des analyses approfondies de sa peau, a été rapportée par l’Alaska Beacon, un journal local. Andy Ramey, généticien de la faune à l’US Geological Survey, confirme qu’il s’agit d’une situation inédite, sans précédent, rapporte TF1Info. Selon les premières recherches, l’ours aurait été contaminé en consommant des oiseaux porteurs du virus H5N1. Le vétérinaire de l’État de l’Alaska, Bob Gerlach, explique que le froid pourrait avoir préservé le virus dans l’environnement.
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La professeure de biologie de la conservation à l’université d’East, Anglia Diana Bell, explique dans The Guardian que "lorsqu’il s’agit d’une grande espèce charismatique comme l’ours polaire, les gens se redressent soudainement et écoutent, expose. Du moins, j’espère qu’ils le feront".
En Alaska, les spécialistes citent un autre risque : la sécurité alimentaire de la région. En effet, nombreux locaux chassent habituellement des oiseaux sauvages. "De toute évidence, moins d’oiseaux pourraient équivaloir à moins de disponibilité, et aussi à moins de résilience de la population face à des facteurs tels que les maladies ou le changement climatique", observe de son côté Andy Ramey.
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