Pamela Hemphill, qui a passé 60 jours en détention pour sa participation aux émeutes du 6 janvier 2021, accuse l’administration Trump de tenter de "réécrire l’histoire." Elle affirme qu’elle ne souhaite pas être associée à cela.
Quelques heures après son investiture, Donald Trump a signé un décret graciant plus de 1 500 personnes impliquées dans les événements du 6 janvier 2021. Le président a déclaré que cette initiative avait pour objectif de corriger une "grave injustice nationale." Toutefois, cette décision a divisé l’opinion publique. Les partisans de Trump l’applaudissent, tandis que ses opposants y voient une insulte au système judiciaire américain.
Parmi les graciés, 14 personnes ont vu leur peine commuée en temps déjà purgé. Donald Trump affirme que ces individus avaient été traités très injustement. Cependant, des figures comme Nancy Pelosi, ex-présidente de la Chambre des représentants, estiment qu’il s’agit d’une "trahison envers les forces de l’ordre."
Pamela Hemphill, surnommée la "grand-mère Maga", a purgé une peine de 60 jours pour sa participation à l’assaut. Contrairement à d’autres, elle a refusé la grâce de Trump. Invitée sur la BBC, elle a déclaré qu’ils ont enfreint la loi ce jour-là et qu’il ne devrait pas y avoir de pardon.
Elle estime qu’accepter cette grâce reviendrait à manquer de respect aux forces de l’ordre et à l’État de droit. Pour Hemphill, le gouvernement Trump cherche à manipuler les faits et à réécrire l’histoire, une démarche qu’elle refuse de cautionner.
Le 6 janvier 2021, des centaines de partisans de Trump ont envahi le Capitole pour tenter d’empêcher la certification de la victoire de Joe Biden. À ce jour, plus de 1 600 personnes ont été inculpées et 1 270 condamnées.
Source : Lefigaro.fr