Depuis 2016, près de 50 000 personnes ont perdu la vie des suites d’une overdose. Le fentanyl, un opiacé synthétique extrêmement puissant, reste le principal responsable de cette hécatombe.
Malgré une diminution de 11% par rapport à l’année précédente, le fléau des opioïdes continue de faire rage au Canada.
Le Canada se retrouve face à un grand problème : les opioïdes. En 2024, la situation ne s’améliore que lentement. Malgré une légère baisse des décès liés aux opioïdes au cours des six premiers mois de l’année, le nombre de victimes reste alarmant : 21 personnes meurent chaque jour en moyenne. Le fentanyl, présent dans 79% des cas de surdose, continue de semer la désolation.
Le territoire canadien est de plus en plus pointé du doigt par ses voisins, notamment les États-Unis, qui accusent le pays d’être un important producteur de fentanyl. Ces tensions ont récemment conduit à des menaces de sanctions économiques de la part de l’administration américaine. Le fentanyl, un opiacé synthétique dont la puissance est 50 fois supérieure à celle de l’héroïne, est au cœur de la crise sanitaire qui sévit dans le pays de Donald Trump. Le Canada, bien que ne soit pas le principal producteur mondial, a vu son rôle dans cette filière s’accroître ces dernières années, contribuant ainsi à alimenter le marché noir de cette substance extrêmement addictive.
L’Agence de santé publique du Canada a rapporté que le pourcentage de surdoses liées au fentanyl a bondi de 39 % depuis 2016 pour atteindre 79 % au cours du premier semestre.
Bien qu’une diminution de 11 % ait été enregistrée par rapport à la période précédente, Ya’ara Saks, ministre de la Santé mentale et des Dépendances, a exprimé sa profonde inquiétude face à ces chiffres "extrêmement élevés".
Face à cette situation critique, les autorités canadiennes ont mis en place diverses mesures pour lutter contre la crise des opioïdes. Des programmes de prévention, de traitement et de réduction des méfaits ont été déployés. La ministre de la Santé mentale et des Dépendances a souligné la complexité de cette problématique, soulignant qu’il n’existe pas de solution miracle.