L’ex-producteur québécois, Gilbert Rozon, a réaffirmé que la plaignante lui avait imposé un rapport sexuel et non l’inverse.
Le procès pour viol de Gilbert Rozon a débuté mardi dernier à Montréal, au Canada. Jeudi, l’ex-producteur a réaffirmé que la plaignante lui avait imposé un rapport sexuel et non le contraire. L’ex-magnat du groupe "Juste pour rire" a reconnu qu’il avait été consentant. Les faits ont, pour rappel, eu lieu dans une résidence au nord de Montréal en 1980.
Lors de son contre-interrogatoire, jeudi 15 octobre, le sexagénaire a offert un récit détaillé des faits, relate le site 20 Minutes. A la suite d’une sortie en discothèque, Gilbert Rozon dit être allé avec la plaignante chez lui. "Je ne l’ai pas agressée d’aucune manière. Quand elle a contracté les jambes, j’ai arrêté immédiatement", a-t-il dit.
Selon l’ex-producteur, la victime présumée s’était assise "en transe" sur lui pour lui faire l’amour. "Écoutez, si j’avais été un agresseur, elle n’aurait sûrement pas dormi chez moi ce soir-là.", a plaidé l’ex-producteur.
Pour sa part, la plaignante avait offert une autre version des faits. Elle soutient que Gilbert Rozon avait essayé de l’embrasser avant de la violer quelques heures plus tard. Les deux personnes se connaissaient bien. Au moment des faits, la plaignante et l’accusé étaient âgés de 20 et 25 ans.
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