Le Canada versera la somme de 1,3 milliard de dollars canadiens, soit 960 millions €, à une communauté autochtone de l’ouest du pays. Cela en réparation du vol d’une partie de leurs propriétés au début du XXe siècle.
Retour en arrière. En 1910, le gouvernement canadien s’était emparé d’environ la moitié des terres de ces autochtones pour les vendre aux colons, en dépit d’une signature d’un traité 30 ans plus tôt. Justin Trudeau a estimé que le Canada avait agi de "façon indigne" avec cette expropriation, ce qui a privé la communauté de ses "terres productives en agriculture et riches en minéraux".
Mark Miller, le ministre des Relations avec les autochtones, a ajouté dans des propos rapportés par les médias français comme Le Monde : "bien que ce règlement ne compense pas le passé, nous espérons que cela conduit à un avenir meilleur et plus radieux pour cette génération et celles qui viennent".
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Ouray Crowfoot, chef de la nation Siksika, a déclaré de son côté : "notre mode de vie a changé. Il ne sera jamais comme avant, rien ne pourra remplacer ce qui était là". Il a assuré que sa communauté avait à présent envie d’"aller de l’avant". Selon lui, les Siksikas assistent cela dit à un renouveau de leur culture, de leurs traditions, mais également de leur langue, le blackfoot, à présent utilisée sur les panneaux de signalisation locaux.
"Nous sommes un peuple résilient. Nous ne sommes pas juste en train de survivre, nous avançons vers une ère de prospérité", a-t-il continué.
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