Le mardi 14 décembre, six femmes qui travaillent ou travaillaient pour le géant Tesla ont porté plainte contre la firme. Elles l’accusent d’avoir fermé les yeux quant au harcèlement sexuel ou des contacts physiques non sollicités sur les plaignantes. Ces dernières rejoignent deux plaintes similaires.
Dans un communiqué relayé par les médias français comme France Info, les avocats des plaignantes, David Lowe et William Jhaveri-Weeks, font savoir que leurs clientes décrivent "un environnement dans lequel il est normal [qu’elles] se fassent siffler, [qu’elles soient] lorgnées, touchées de manière inappropriée et qu’elles fassent l’objet d’avance".
Mais aussi, celles qui se plaignaient étaient souvent "menacées ou transférées contre leur gré". "Le message était clair, il n’y aurait aucune conséquence pour les harceleurs" dans la société du grand Elon Musk, qui venait d’être élu personnalité de l’année par le prestigieux magazine américain Time.
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Une première plainte qui accusait Tesla d’avoir laissé s’installer une atmosphère favorable à ce genre de harcèlement envers les femmes à l’usine de Fremont, et d’avoir ignoré des protestations, avait été déposée au mois de novembre dernier.
Une autre femme a poursuivi la société et son supérieur direct, début décembre pour harcèlement sexuel. "Autant d’expériences similaires montrent qu’il s’agit d’un problème systémique chez Tesla", a appuyé William Jhaveri-Weeks.
Parmi les six plaignantes de mardi, cinq travaillent ou ont travaillé à l’usine de Fremont, et la sixième dans des centres de services dans le sud de la Californie.
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