La maire de Huntington Beach, une municipalité de la Californie, redoute un "désastre écologique potentiel" pour la région. Les plages pourraient rester fermées "pendant des semaines, voire quelques mois", a-t-elle mis en garde.
Près de 480 000 litres de pétrole se sont déversés dans l’océan Pacifique ces derniers jours. La nappe résulterait d’une fuite sur un oléoduc d’Amplify Energy Corp qui date d’une quarantaine d’années. Elle a pollué les légendaires plages d’Huntington Beach, dans le sud de la Californie. Les côtes californiennes au sud de Los Angeles étaient alors menacées par une marée noire lundi 4 octobre. D’après Franceinfo, des oiseaux et poissons morts, dont certains portaient des traces de pétrole brut, se sont échoués sur les plages d’Huntington Beach. Les secours étaient déjà sur place pour tenter de contenir la nappe de pétrole polluante en déployant 1 600 m de barrages flottants.
Cette marée noire pourrait avoir des conséquences drastiques pour la biodiversité. Les plages pourraient rester fermées "pendant des semaines, voire quelques mois", a prévenu Kim Carr, maire de Huntington Beach sur le récit de France24. L’élue a ajouté qu’elle redoutait un "désastre écologique potentiel" pour la région. Interrogés par les médias locaux, de nombreux riverains ont évoqué une forte odeur de bitume flottant dans l’air. Des équipes sont en train de nettoyer la plage et les zones marécageuses avoisinantes qui abritent une large faune ornithologique. Par ailleurs, près de 12 000 litres de pétrole ont été extraits par les garde-côtes dimanche.
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