Le dimanche 1er janvier, Luiz Inacio Lula da Silva (ou Lula tout court) a été investi président du Brésil pour une troisième fois devant le Congrès à Brasilia, la capitale.
Lula, 77 ans et icône de la gauche au Brésil, a été intronisée en marge d’une cérémonie lors de laquelle il a prêté serment sur la Constitution, 12 ans après avoir quitté le pouvoir après 2 mandats. Lors de son discours devant le Congrès, le président s’est engagé "à reconstruire le pays, avec le peuple brésilien". Luiz Inacio Lula da Silva a aussi parlé d’un bilan "désastreux" concernant la présidence de Jair Bolsonaro, qui a, d’après lui "épuisé les ressources de la santé, démantelé l’éducation, la culture, la science et la technologie et détruit la protection de l’environnement".
Il a ensuite clamé, dans des propos rapportés par les médias français comme Le Figaro, que son pays "n’a pas besoin de déboiser" pour soutenir l’agriculture. "Nous allons pouvoir vivre sans abattre des arbres, sans brûler" des forêts, a ensuite dit Lula. Son objectif ? "Déforestation zéro en Amazonie".
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Lors de cette journée du dimanche, jusqu’à 300 000 personnes étaient attendues. Les forces de police du district de Brasilia, 8 000 agents, ont été mobilisées, et un millier de policiers fédéraux. Toutefois, ‘seulement’ 30 000 personnes étaient autorisées à assister au discours de Lula devant le palais de Planalto.
Par ailleurs, des patrouilles ont été installées à l’aéroport de Brasilia, à proximité duquel un engin explosif a été retrouvé il y a quelques jours dans un camion-citerne, posé par un ‘bolsonariste’.
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